ASSOCIATION
SAUVER L'IMZAD

Pleins feux sur Timimoun

 

Le sport, le cinéma, la poésie et la musique seront à l'honneur à l'Oasis rouge.

Bienvenue dans l'ensorcelante Timimoun

L'Oasis rouge s'apprête à vivre une fin d'année tout simplement folle. La Fondation Déserts du monde, que préside le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, M. Chérif Rahmani, met les bouchées doubles pour réussir un festival événement, qui drainera une brochette de personnalités du monde de la culture, du cinéma, de l'art et du sport. Et pour cause, la tenue de la première « rencontre internationale des cultures des déserts du monde » est fractionnée en quatre volets aussi importants les uns que les autres.

Ainsi, les manifestations cinématographiques seront marquées par la tenue du fameux Festival Cannes junior, qui sera rehaussé par la présence de cinéastes de renommée mondiale avec, en prime, des ciné-bus qui sillonneront les artères de Timimoun, pour y projeter des films.

La poésie sera également de la partie, puisque pas moins d'une vingtaine de poètes étrangers et quinze Algériens déclameront leurs quatrains et alexandrins devant le public de cette charmante oasis. Et pour rendre à Timimoun ce qui lui appartient, les organisateurs prévoient des activités culturelles et artistiques, qui mettront en exergue la légende de « l'imzad », ce patrimoine musical très prisé dans le Grand-Sud. Pour ce faire, l'association que préside Mme Sellal -l'épouse du ministre des Transports- a concocté un riche programme pour faire connaître aux hôtes de Timimoun cette musique, mais également exhorter tout le monde à sauvegarder le patrimoine artistique dé cette région.

Enfin, les invités de l'Oasis rouge seront appelés à effectuer un travail physique pour se dégourdir les jambes avec le Marathon des Dunes qui, décidément, est ensorcelé par Timimoun, puisqu'il y fait escale pour la seconde fois consécutive.

Son parrain, Abdelmadjid Rezkane, propose, cette année, un plateau sportif de... 500 athlètes dont 200 étrangers.
Ces derniers auront tout le loisir de conjuguer allègrement tourisme et sport au milieu du paysage féerique qu'offrent la palmeraie et les vieux ksour. C'est dire qu'au-delà de leur cachet culturel, ces festivités osent le jalon d'une nouvelle stratégie de reconquête du Sud au sens le plus pragmatique qui soit. Le ministre de l'Environnement, M. Chérif Rahmani, qui assure la synergie de tous ses efforts déployés par les organisateurs et qui préside également la Fondation Déserts du monde, ne cache pas sa volonté et son ambition de faire de Timimoun une destination et plus prosaïquement le « plus beau Sahara du monde », le creuset de toutes les cultures et le cadre de tous les dialogues avec les populations de tous les déserts du monde.

Hassan Moali